vendredi 9 juillet 2010

DEGRADATION DE L'ENVIRONNEMENT
DEPOTOIR A COTE DU LAC WOUYE

REBOISEMENT DE LA CELLULE DE YEUMBEUL NORD DE L'ASSOCIATION DES AMIS DE LA NATURE DIRIGEE PAR M. ABDOULAYE DIOP

jeudi 8 juillet 2010

INONDATION A YEUMBEUL NORD

LE MOUVEMENT DES HABITANTS DES QUARTIERS INONDES S’ATTAQUE A LA QUESTION

Face à l’anxieuse question des inondations, le Mouvement des habitants des quartiers inondés de Yeumbeul Nord, tente de trouver une solution à sa matière. C’est le dimanche matin, (20-06-2010) qu’il a mobilisé ses troupes, investissant les quartiers Ibra Kébé et Moussa Guèye, ce pour évacuer les eaux qui troublent leur sommeil depuis « plus de deux ans ». Ces sinistrés vivent dans un environnement tout à fait particulier. Plus de « 50 maison » détruites, une dizaine sous les eaux, mais où des familles désespérées et impuissantes contituent de vivre un calvers quotidien dans un océan d’insalubrité remarquable. Tel est le décore des ces quartiers qui nichent dans les bas-fonds de Yeumbeul Nord. Conscients de cette situation, les hommes et les femmes, armés de pelles, de pics, de râteaux, de brouettes, etc., s’adonnent à une véritable opération de nettoyage et d’évacuation. Ils ont ainsi enlevé tous les pneus ensevelis, fait le tour des différents dépotoirs, désherbé les rebords des marres afin de débarrasser les quartiers de leurs lots de saleté. Pour l’évacuation des eaux, des caniveaux ont été créés à cet effet, débouchant au lac Wouye. Face au spectre des inondations, ces désireux d’une zone exondée, se débrouillent avec les moyens du bord pour avoir un cadre de vie acceptable.


YEUMBEUL NORD

LA CELLULE DE L’ASSOCIATION DES AMIS DE LA NATURE CELEBRE LA JOURNEE MONDIALE DE L’ENVIRONNEMENT

A 10h déjà, l’école privée Sérigne Abdou LAhad Guèye (SALGA) était envahie par les marcheurs composés, des élèves, des professeurs, et d’autres couches socioprofessionnelles. Après avoir procédé aux derniers réglages, distribué des Tee-shirts aux marcheurs, M. Abdoulaye Diop, président de la cellule de Yeumbeul de Nord de l’ASAN, explique l’objectif de cette de marche. C’est tout d’abord, « attirer l’attention des populations sur l’importance de la nature », « les amener à préserver un cadre de vie bien « assaini » tout en « luttant contre la désertification », etc. Par la suite, M. Diop indique la direction ou les zones à visiter : les lacs Wouye et Wawouwaye.
Déjà en cours de route, l’on se rend compte de l’état de dégradation de la nature, à travers un environnement envahi par des ordures qui gênent au passage. Il faut signaler que ces détritus sont l’œuvre des riverains des lacs qui, de toute apparence n’ont pas encore pris conscience de l’importance de l’environnement.
Arrivé au lac Wouye, l’on est à première vue frappé par de nombreux dépotoirs qui bornent ce véritable bassin naturel. C’est en contrebas d’une montagne d’ordures que M. Diop et compagnie ont fourni les premières explications relatives aux inondations. Selon M. Mamadou Camara, ce sont les populations qui sont à l’origine des inondations. Car ces dernières se sont installées sur le chemin de l’eau, bloquant ainsi son passage. Avec les ordures et autres objets empilés, ces habitants ont fini par couper le « chapelet » du lac qui va de Dakar à Saint Louis. Tout cela permet de comprendre jusqu’où peut mener la dégradation de la nature et quelles peuvent en être les conséquences.
Quant à la solution du gouvernement d’évacuer les eaux de pluies à la mer, M. Camara soutient que cela va tout simplement conduire à la « disparition » des quartiers de Malika, de Yeumbeul, etc. Car à l’en croire, le niveau de la mer est plus élevé que celui des lacs. Donc les eaux drainées à la mer seront tout bonnement reversées dans ces lacs, et c’est ainsi le début des inondations généralisées. Une thèse fortifiée par M. Ismaïla Camara professeur de Géographie qui soutient que « la mer rejette 24h après, tout ce qui n’est pas d’elle ». Toutes ces explication sont faites sous le regard attentionné des randonneurs qui ont par la suite fait cape sur le lac Wawouwaye situé à environ 100m de Wouye.
En cours de route, l’on se rend compte de la dégradation avancée de l’environnement qui se manifeste par des coupures d’arbres à tout bout de champ, de multiples points d’extraction de sable aux fins de constructions.
Mais les habitants de Darou Salam Gadaye, situé à cheval entre les deux lacs soutiennent qu’ils ne sont pas à l’origine de cette situation. Adama Ndiaye, délégué de ce quartier laisse entendre que « les filaos étaient bien bornés en 2007 par les agents de eaux et forêts, qui arrêtent toute personne qui s’aventure à les couper ou extraire du sable ».
La visite du lac Wawouwaye, permet de se rendre compte que la nature est sauvagement agressée par l’Homme. Au bord de ce lac, se dressent d’innombrables fondations, mais qui sont quasi ensevelies par des dunes de sables.
C’est dire que ces habitants étaient prêts à faire de ce lac de 12m de profondeur une véritable décharge. Sensibilisées sur l’importance de la nature, les populations des quartiers environnants des lacs ont finalement adhéré à la cause de l’ASAN. Elles ont ainsi pris part au reboisement symbolique de filaos supervisé par M. Abdoulaye Diop, marquant la fin de cette marche.

mardi 29 juin 2010

ENREGISTREMENT DE « MEDIAS D’AFRIQUE » A L’UCAD
DES INVITES APPLAUDIS ET HUES PAR LES ETUDIANTS
À 14h déjà, la devanture de la bibliothèque centrale de l’UCAD (Université Cheikh Anta Diop de Dakar) refuse du monde. Ce décore que présente cet endroit est spécial et inhabituel. Une tente montée dernière un podium, une autre à côté des arbres. Des baffles sont placés aux deux extrémités du podium surmonté d’une banderole à l’effigie de la Rfi (Radio France internationale). Cette place est clôturée par des barrières de sécurité laissant juste une entrée derrière le podium et devant lequel sont assis une centaine d’étudiants portant des casquettes rouges également à l’effigie de la radio mondiale. Sur cette estrade, sont bien visibles cinq chaises, un micro et une bouteille d’eau fraiche sont placés devant chacune. Des techniciens s’activent autour des machines pour tout mettre au point avant le démarrage de l’émission au moment où des agents de sécurité veillent au grain. Sous ce chaud soleil, des étudiants s’impatientent et certains justifient leur présence par l’échange des idées sur les 50 ans d’indépendance du Sénégal dont l’université est le cadre idéal de débat. Ismaïla Diop étudiant en 1ère année en Droit laisse entendre qu’ : « il fait chaud mais je suis obligé d’attendre pour écouter les débats sur les 50 ans d’indépendance car la Rfi organise toujours des débats intéressants », Mamadou Gèye, étudiant en licence au département d’Anglais trouvé dans la foule, abonde dans le sens : « malgré la chaleur, je suis venu soutenir Rfi et je vais donc attendre nos invités pour savoir quel bilan vont-ils tirer des indépendances » Après quelques heures d’attente, Alain Foka, animateur de « Médias d’Afrique » arrive à bord d’une 4x4 et monte sur le podium sous les applaudissement de la foule. Quelques minutes plus tard, ses invités que sont : Sérigne Mbaye Thiam du Ps (Parti socialiste), Mamadou Diop Decroix de la mouvance présidentielle, Ismaïla Madior Fall, professeur de Droit constitutionnel et Madiambal Diagne, administrateur du groupe Avenir communication apparaissent devant cette foule excitée qui bouge dans tous les sens.
Après le générique de démarrage de « Médias d’Afrique » qui est à son deuxième jour d’enregistrement, son animateur réchauffe l’ambiance en criant à haute voix « est-ce que Dakar est là ? », et les étudiants répondent en masse « oui ». Cette émission de 40 mn, organisée en deux parties est une occasion pour ces étudiants qui ne cessent de se bousculer pour avoir une position avancée, de montrer tous leurs talents d’applaudisseurs et de crieurs à la fois. Nous avons l’impression qu’ils se sont organisés en petits groupes pour applaudir tel invité et huer tel autre. Plus l’émission avance, plus la foule devient importante et le débat également, devient de plus en plus contradictoire, sous des ovations pour les uns et des huées pour les autres. Chaque invité essaie de présenter le bilan des 50 ans d’indépendance. Mais les étudiants, dans leur majorité, ne semblent fascinés que par le Pr. Fall qu’ils applaudissent à chaque fois qu’Alain Foka, l’animateur à la voix roque lui donne la parole. C’est ainsi que les étudiants crient toujours à chœur « Professeur vous êtes excellent, vous êtes le meilleur ». Sérigne Mbaye Thiam et Madiambal Diagne sont tantôt ovationnés, tantôt hués, par de petits groupes, un peu éparpillés. Cela est souvent à l’origine de dispute entre différents groupes qui s’accusent mutuellement d’être instrumentalisés par un quelconque invité. Ibrahima Ndiaye, étudiant en licence de Géographie soutient que certains ont reçu de l’argent pour venir saboter des invités politiciens ». Il faut signaler que Decroix est celui qui a plus souffert de l’hostilité des étudiants qui l’accusent d’ « usurpateur de titre et de corrompu par le parti au pouvoir ». Un étudiant, caché dans cette marrée humaine crie en ces termes « vous avez trahi Landing ». Cependant, M. Foka essaie toujours de canaliser l’ardeur des pensionnaires de l’Ucad, souvent en leur répétant sa petite question, mais excitante « est-ce que Dakar est là » ou en leur disant tout simplement « Non, ça c’est trop facile, il faut écouter ». Il a tout au long de l’émission réchauffé l’ambiance en taquinant toujours les étudiants et en leur demandant parfois d’applaudir les invités.

lundi 10 mai 2010

QUEL AVENIR POUR LE JOURNALISME EN LIGNE EN AFRIQUE?


Le journalisme en ligne connaît aujourd’hui une expansion extraordinaire en Afrique. De plus en plus, on assiste à la création de sites d’information, alimentés ou gérés par des professionnels de l’information. La fonction de ces journalistes en ligne est en train de devenir un métier à part entière. Souvent issu de la presse écrite ou audiovisuelle, ils sont ceux qui vont repérer l’information, la mettre en forme et définir ses modes de diffusion. Essentiellement présents dans les sites des journaux et des médias audiovisuels, ils tendent de plus en plus à constituer des équipes spécifiques qui gèrent l’information sur le site internet. Il naturellement concurrencer les journalistes dits classiques sur le marché par exemple de la publicité. Car, la plupart de ces sites se voient de plus de plus en plus octroyer des marchés publicitaires intéressants. Ils ne cessent également pas de conquérir d’internautes grâce à l’instantanéité du traitement qu’ils font de l’information. Cela permet de dire que la presse en ligne en Afrique a un avenir prometteur.

mercredi 14 avril 2010

FORMATION EN ENVIRONNEMENT ET ECOLOGIE FACE AU DEVELOPPEMENT DURABLE


Les étudiants du Cesti à l’école des environnementalistes

Face aux questions cruciales relatives à la gestion de l’environnement, le Centre d’étude des sciences et techniques de l’information a organisé dans ces locaux, un atelier de formation en environnement et écologie, à l’endroit de ses étudiants en Master. Cela est une manière de bien outiller ces apprenants dans ce domaine pour mieux prendre en charge la question du développement durable. Cette formation a été assurée par M. Gatta Ba de la Direction de l’environnement et des établissements du ministère de l’environnement et M. Mame Less Camara, enseignement au Cesti. M. Ba a axé son exposé sur la politique environnementale qui prend en compte l’économie, la question de l’eau, la santé, l’éducation et les mines carm selon lui, le développement de ces différents secteurs vont de corolaire avec un cadre de vie sain. Pour la mise en œuvre de cette politique, il faut une approche multisectorielle et multidisciplinaire qui permettra à chacun des ses secteurs de s’approprier la question du développement de l’environnement. M. Ba a affirmé qu’ «on ne peut pas tout maitriser sur l’environnement, car l’environnement ce n’est pas un métier, mais une discipline ».
La lettre de politique sectorielle (2009-2015), a pour objectif d’assurer une gestion rationnelle de l’environnement, des ressources naturelles pour réduire la pauvreté. L’application de cette politique doit permettre d’assurer la durabilité des stratégies mises en place. L’action du secteur privée ne peut être négligeable en ce sens qu’il apporte un appui considérable à beaucoup de services environnementaux. C’est ainsi que des contrats signés par le privé, visent à apporter des réponses aux problèmes d’environnement majeur, au niveau local, régional, national et supranational. Ces problèmes sont entre autre, la dégradation des terres, la réduction de la biodiversité, l’érosion côtière la pollution, les déchets, etc. La lettre de politique, cherche aussi à intégrer les accords multilatéraux ratifiés par le Sénégal dans le domaine de l’environnement et des ressources naturelles. « Il faut s’adapter à l’environnement », a-t-il soutenu M. Gatta Ba, en citant citer en exemple les Pays Bas et les Japon qui se sont bien adaptés aux conditions naturelles. Il n’a pas manqué de souligner les principes directeurs que sont la synergie des actions, la bonne gouvernance environnementale, la durabilité des actions, la focalisation sur les actions prioritaire tels les bassins des rétentions. Un certain nombre de d’instruments juridiques encadrent le secteur environnemental.
Il s’agit de du code de l’eau, du code de l’environnement, de code forestier…Mame Less Camara, dans sa courte intervention à la fin de l’exposé, a eu a rappelé le role que jouaient les médiats dans les années 1970. C’est ainsi qu’il a invoqué l’émission « Disso » (c’est-à-dire discussion), crée par Radio Sénégal suite à la sécheresse de 1970-1973. « Cette émission était un véritable cadre d’échange des paysans » a laissé entendre M. Camara avant d’inviter les journalistes a s’impliquer davantage dans le domaine de l’environnement pour le comprendre et le faire comprendre au public par l’aide des experts parfois.

jeudi 8 avril 2010

BILAN DES INDEPENDANCES AU CESTI
Les étudiants du Centre d’Etudes des Sciences et Techniques de l’Information ont évalué à leur manière le demi-siècle d’indépendance du Sénégal, ce mercredi 17 mars 2010. C’est ainsi qu’ils ont organisé une conférence portant sur le thème suivant : Quel bilan 50 ans après?
La conférence organisée par les journalistes en herbe du CESTI a été une occasion de dresser un tableau sombre du demi-siècle de notre accession à la souveraineté internationale. Elle a été animée par les professeurs Ismaïla Madior Fall de la Faculté des Sciences juridiques et politiques et Thierno Diop professeur de Sociologie politique au Cesti. Ces des deux professeurs ont tour à tour passé en revue la gestion de notre pays pendant cette période mais de manières différentes.

Dans un premier temps, le professeur Ismaïla Madior Fall a affirmé que l’analyse peut être centrée sur les situations politiques, économiques et culturelles. Mais étant un constitutionnaliste, M. Fall s’est appesanti sur le bilan politique. C’est ainsi qu’il a affirmé que : « le processus démocratique peut être lent mais elle est irréversible et que la démocratie n’étant pas la meilleure forme de gouvernance, est la moins mauvaises des formes ». Selon lui la dynamique démocratique existe depuis les temps coloniaux. Mais une nouvelle dynamique a été amorcée au début des années 1960. M. Fall de soutenir que : « les institutions fortes, les droits de l’homme, la démocratisation par rapport aux élections, la circulation des élites (NDLR, changement de gouvernement) constituent les variantes du projet de démocratisation ». Au Sénégal, depuis 1990, la tentative de démocratisation avait pris une nouvelle tournure avec ce que le professeur appelle la « démocratisation populaire » coïncidant avec les conférences et les concertations nationales. Cependant, M. Fall a dévoilé la face hideuse de ce processus démocratique en Afrique, à savoir la démocratie à l’épreuve de Sisyphe. Ainsi, l’Afrique est dans une éternelle construction démocratique. Il a soutenu que cela est tout simplement consécutif aux phénomènes de « présidences à vie, limitation des mandats jamais respectée, absence de consensus, etc. »
A la fin de son exposé, le professeur Fall a affirmé que le processus de démocratisation en Afrique connait trois phases : la première étape qui est celle de la transition avec la présence de communauté internationale ; la deuxième étape qui est la consolidation et en fin les élections de routinisation qui excluent tout débat sur le fichier électoral, la durée de la campagne, les modes de vote et qui ne doivent pas également connaitre de tensions.
Quant au professeur Thierno Diop, co-animateur de la conférence, il a considéré que la démocratie est tout simplement « un piège que l’occident a tendu à l’Afrique, c’est une idéologie dont les principaux bénéficiaires sont les classes dirigeantes, représentantes de l’élite occidentale. » Selon M. Diop, l’occident n’est là que pour ses intérêts. Cela justifie l’absence de réaction sur le coup d’Etat en Mauritanie et la condamnation internationale de celui survenu en Guinée, d’où deux poids deux mesures. M. Diop a plaidé pour l’invention d’un nouveau type de démocratie adaptée aux réalités africaines. Mais a l’en croire, en Afrique, on assiste malheureusement au développement du sous-développement. Il a soutenu formellement que : « il y’aura jamais de développement en Afrique jusqu’à l’instinction du soleil si ce système ne change pas ».
A la lumière des analyses faites par les deux professeurs et les interventions des différents étudiants, les constats sont les même. C’est un tableau sombre des 50 ans d’indépendance qui a été dépeint avec dénonciation de la politique de l’occident d’une part et la reconnaissance de la part de responsabilité des Africains d’autre part.

mercredi 7 avril 2010

LA COUPE DU MONDE EST-ELLE UN FACTEUR DE DEVELOPPEMENT?

La coupe du monde peut dans une certaine mesure être un facteur de développement. Son marché est un facteur de développement local : toutes les villes qui accueillent des matchs de la coupe du monde et donc des supporters venus du monde entier, enregistrent nécessairement un surplus de consommation sur leur territoire : certains chercheurs parlent d'une « économie présentielle » ou d'une « économie résidentielle ». Ainsi, l'organisation d'une coupe du monde dope le tourisme : ces touristes ou « résidents non déclarés » vont nécessairement devoir se loger, se nourrir, se distraire et donc dépenser de l'argent. Cette manne va irriguer le tissu économique local. Les autorités publiques allemandes, bien conscientes de ce potentiel économique, ont d'ailleurs autorisé les commerçants à prolonger plus tardivement l'ouverture des magasins mais aussi à exercer leur activité le dimanche - ce qui ne va pas sans contrarier la puissante église catholique bavaroise. En Allemagne, on parle de 50 000 emplois 2006 tandis qu'en Afrique du Sud ce sont près des centaines de milliers d’emplois[] qui sont annoncés.
En effet les réseaux de communication (routes, voies ferrées…), les transports en commun, les structures d’accueil ont été modernisés pour la circonstance. Sur les dix stades retenus pour la compétition, cinq ont été entièrement construits tandis que les cinq autres seront rénovés pour un montant d’environ 700 millions d’euros. C’est finalement près de 1,5 milliards d’euros qui seront investi dans cet événement. La nation arc en ciel n’en est pas à son premier coup d’essai, elle avait déjà accueilli en 1995 la Coupe du monde de rugby, celle de cricket en 2003 et celle de golf féminin de 2005 à 2008. La compétition devrait générer selon le cabinet d’audit Grant Thornton entre trois et quatre milliards d’euros de retombées financières dont presque 700 millions d’euros d’impôts publics. Elle créera, selon les estimations, entre 130000 et 160000 emplois. Il faut dire que l’Afrique du sud attend trois millions de visiteurs prêts à dépenser énormément.
Mais, il faut noter que les emplois créés par et pendant la coupe du monde ne sont pas toujours durables : on estime (pour l'Allemagne) qu'un tiers seulement des emplois seront conservés à l'issue de la compétition. En effet les principaux secteurs d'embauche que sont la sécurité, la restauration et la vente de produits dérivés, ne perdurent pas après la compétition. Seuls les emplois liés directement aux produits de la compétition (nouveaux bâtiments, secteur des transports) demeurent après l'événement. Malgré ces aspects négatifs, la coupe du
monde donne un véritable coup de pousse au développement du pays organisateur qui doit donc en savoir tirer profit.

vendredi 19 mars 2010

LA FAIM EST-ELLE LIEE A LA PAUVRETE?

Une conférence sur la faim, organisée au CNRS jeudi 28 mai m’a apporté quelques éléments importants sur ce sujet, même si les avis divergent légèrement entre agronomes (Michel Griffon, également économiste, auteur de Nourrir la planète), généticien (Pierre-Henri Gouyon), géographe (Sylvie Brunel, auteur de Nourrir le monde. Vaincre la faim) et diplomate (Hervé Lejeune, de la FAO).

Sur 850 millions de personnes qui ont faim dans le monde en 2007, 800 vivaient dans les pays du Sud, dont 200 étaient agriculteurs. Un nombre énorme de producteurs de nourriture n’ont donc pas accès au fruit de leur récolte. Fin 2009, 1 milliard de personnes auront faim dans le monde selon la FAO (organisation des Nations Unies pour l’alimentation et l’agriculture).

Pour quelqu’un qui est loin de n’acheter que du frais-bio-local: aucun système agricole n’est mauvais. L’agriculture intensive, celle qui fait de jolis carrés multicolores vus du ciel, demeure indispensable. Le terme est employé brut de pomme par l’ex présidente d’ACF: » L’agriculture uniformisée sur de grands espaces est indispensable, car c’est elle qui permet de nourrir des masses très importantes. L’homogénéisation de normes sanitaires exigée par l’agriculture intensive permet des flux rapides et importants. Et il faut subventionner les intrants dans les pays du Sud, comme lors de la révolution verte asiatique des années 70″. Hola-hola! et la pollution de l’environnement ? M. Griffon corrige: « Ecologiquement intensive, mais raisonnable »

Dans certaines circonstances, il y a détérioration rapide de l'accès précaire des paysans pauvres à la nourriture, dont la conséquence désastreuse est la famine. Les pauvres sont particulièrement exposés à l'insécurité alimentaire et au risque de famine, car le peu de ressources dont ils disposent ne leur permet pas de faire face aux successions d'infortunes ou à une catastrophe exceptionnelle. De plus, la famine, forme extrême d'insécurité alimentaire, peut engendrer une pauvreté permanente.

D'après certains constats, même lorsque l'approvisionnement alimentaire est suffisant, les ménages qui n'ont pas les ressources suffisantes pour acheter de la nourriture, peuvent mourir de faim. A la lumière de ses analyses, on peut soutenir que la faim est en grande partie liée à la pauvreté d’autant plus que la plupart des pays du Sud sont pauvres.

lundi 15 mars 2010

DESTRUCTION A L’UCAD
Les vendeurs du couloir de la mort ont été surpris par les bulldozers le jeudi 03 mars 2010. C’est au petit matin que les éléments du Groupement Mobile d’Intervention (GMI) ont investi les lieux pour parer à toute résistance de ces vendeurs. Ces vendeurs installés au couloir de la mort depuis belle lurette se sont ainsi vus exclus de ce lieu de vente par excellence de toute sorte de fournitures universitaires. C’est un coup dur qui vient d’être porté aux nombreux étudiants qui prennent d’assaut lieu pour l’achat de fournitures à bas prix et sans frais de transport. On peut ainsi dire que le couloir de la mort évitait aux étudiants d’arpenter les innombrables rues de Dakar à la recherche d’un quelconque matériel didactique ; car tout se vendait sur place. Donc le couloir de la mort était une véritable aubaine les étudiants. On y menait diverses activités : la plastification à 200f, la photocopie à 15f, la reliure à partir de 300f, etc.
Mais avec ce départ décidé par le Rectorat, les étudiants sont sevrés des fournitures universitaires de leur couloir de la mort. Ils sont maintenant dans un désarroi, car confrontés aux multiples difficultés de déplacement pour retrouver les fournitures universitaires. C’est dire qu’ils vont payer une lourde tribu de ce départ obligé des vendeurs. Cela va considérablement affecter les maigres bourses des étudiants qui souffrent déjà des conditions de vie précaire du campus.
Ils disent ainsi adieu aux opportunités du couloir de la mort et bienvenue aux difficultés supplémentaires d’approvisionnement en fournitures universitaires

mardi 2 mars 2010

Comment peut-on interdir l'importationtation de la friperie au Sénégal?
De la fripperie, vivent des milliers de familles sénégalaises. Elle ùpermet également à ces mêmes familles pauvres d'assurer leurs habillements à moindre coût.
Donc, l'interdire c'est synonime de souffrance pour ces familles.
Combien de Sénégalais vivent de la friperie ? Il est impossible de répondre à cette question, pour la bonne et simple raison que c’est un secteur informel par excellence. Mais, il est indéniable qu’il emploie beaucoup de personnes. Il suffit de se rendre au marché de Colobane le matin, quand les marchands déballent leur baluchon, pour constater le nombre impressionnant d’hommes et de femmes qui vivent de cette activité. ‘Je ne peux pas vous dire avec exactitude combien de Sénégalais vivent de la friperie, mais je suis sûr que ce sont des milliers et des milliers. C’est une activité informelle

lundi 22 février 2010

Les coups d'Etats en Afrique, une patate chaude entre les mains de l'Union africaine

L'Union Africaine, condamnant les coups d'Etats en son 4, se contente d'une simple condamnation et d'une suspension des pays concernés. Mais on assiste aux multiples tripatouillages des constitutions sans la moindre réaction. Des présidents, boulimiques des délices du pouvoir, s’y éternisent par toutes les acrobaties. C’est ainsi les modifications constitutionnelles de toutes sortes se font. Le malheureux résultat est toujours et partout le même : les Coups d’Etat. Avant de condamner les coups d’Etat, il vaut mieux éviter ces pratiques anti-démocratiques que de condamner les coups d’Etat

lundi 15 février 2010

blogger en ligne

Je suis très content de faire partie des nouveaux blogger du CESTI